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Coup de…sombrero à Marcel Amont

Il est des rencontres qui font grandir : celles avec Marcel Amont, qui vient de tirer sa révérence à presque 94 ans, était incontestablement de celles-là. Ces quelques minutes à son contact ont à leur manière fait grandir notre projet, notre émission et un peu nous-mêmes aussi. A commencer par cette longue interview qu’il nous a accordée dans sa splendide maison avec vue imprenable sur la Tour Eiffel… Nous vous l’avions proposée en intégralité ici-même, vous pouvez également la retrouver en deux parties sur Youtube. Comme vous pouvez le (ré)entendre, elle n’avait rien d’un entretien classique. Avec humour, autodérision, bienveillance et générorité, l’artiste nous fit partager de façon irrésistible l’histoire du misic hall… et son amour pour ce dernier.

Bien au-delà de l’interprète des quelques chansons que nous connaissions alors, nous avons découvert un incroyable conteur : enthousiaste, sensible, toujours émerveillé par les années d’artiste et les rencontres qu’il a pu connaitre et curieux et gourmand de celles à venir… Car oui, Marcel Amont débordait encore de projets divers, qu’il dévorait avec une énergie de jeune homme ! Il portait sur ce parcours, avec également ses périodes un peu plus difficiles, un regard ni aigri ni nostalgique mais philosophe et là encore incroyablement juvénile, avec un oeil bienveillant et admiratif sur les différentes générations qui lui ont succédé.

Le « Metteur en scène de chansons », tel que le surnommait Henri Salvador, nous avait ensuite gradement ipmressionnés, quelque années plus tard, sur la scène de l’Alhambra à l’aube de ses 90 printemps : chanson, danse, anecdotes savoureuses mais aussi acrobaties et même sa marche culte de l' »automate », le grand Marcel a offert jusqu’au bout ses lettres de noblesse au Music-Hall, défiant à la fois le temps qui passe et les dangers du formatage et de l’uniformisaton la chanson et de l’art en général. Faisant sienne la devise de Jean Cocteau, il nous a encouragés à « Cultiver notre différence » comme il avait su si bien le faire. Un conseil que nous nous effonçons de respecter.

Grâce à quelques mesures de son « Mexicain », que lui avait composé Charles Aznavour, Marcel Amont continuera de ponctuer réguliérement notre émission de notes « pimentées » dont il a le secret… Bon voyage et merci pour tout Monsieur Marcel… et donc à bientôt dans l’émission !

Let’s Blues, Rock’n’Kitsch… Avec Gaëlle Buswel !

Après avoir joué pour la première fois à L’Olympia ce jeudi 25 janvier en première partie de Tri Yann, l’etoile montante du blues-rock à la française Gaëlle Buswel nous rend visite cette semaine dans notre émission !

Elle nous présentera son nouveau single « Freedom tonight« , extait de son album « New day’s waiting« , et vous mettra le feu avec un chouette live acoustique… Un grand moment à savourer avant de l’applaudir sur scène avec son rock-band en Franc,e en Amérique ou ailleurs !

Nous poursuivrons notre « Trip » musical dans l’émission façon… »ego trip » avec un tandem de chansons de Gonzales etAlex Beaupain, et le tempo commencera à sérieusement groover grâce entre autres à Henri Salvador, à qui nous rendrons hommage pour les 10 ans de sa disparition…

Enfin, notre VideoKITSCH de la semaine rendra le rythme carrment « groovy », puisque nous évoquerons « Sex Machine« , la pastille stylée et friponne…tout en restant funky des « Enfants du rock » ! Elle était bien sûr animée par le « rocker » Philippe Manoeuvre et le « James Bond dandy  » Jean-Pierre Dionnet… Avec ce fameux générique live signé James Brown qui nous faisait indéniablement nous lever !

Restez branché(e)s…et suivez le tempo toute cette semaine dans Kitsch et Net !