Pour les non-initiés, notre vocabulaire peut paraitre un peu… étrange. Que nenni, il n’en n’est point. Rassurez-vous, braves gens, voici le dictionnaire qui vous permettra de nous suivre, et de bien comprendre que nous appelons un chat… tout ce qu’on veut, sauf un chat.  🙂

– Kitsch : Art, musique, œuvre, certes éphémère, décalé dans le temps et l’espace, et qui nous plait, justement parce que… c’est kitsch. Aucun artiste n’y échappe.

– HARDkitsch : Diamant brut, produit concentré, à ne pas consommer sans dilution sous peine de graves lésions irréversibles, à l’instar des dégâts opérés sur Thierry et Depuipeu. C’est la raison pour laquelle une courte séquence de l’émission y est consacrée. Il serait irresponsable de notre part de vous l’imposer plus de 10 minutes.

– Kitschologie : Étude et recherche des phénomènes sonores à fort décalage provoquant, dès les premières secondes d’écoute, les phénomènes du large sourire, voire de la franche hilarité pouvant entraîner le fendage de poire.

– Kitschozoère : Ère du Kitsch. Historiquement, est apparue juste après l’Ère Glacière de l’ennui. Son lancement correspond au premier râle poussé par le tout premier de nos ancêtres, bien avant son premier dessin.

– Kitschenette : L’endroit où toutes ces œuvres musicales oubliées ou jamais connues sont préparées, mitonnées, une cuisine nouvelle et non-calorique aux parfums inédits et savoureux ! Pour le meilleur et pour le rire…

– Faire une Risoli : De l’artiste du même nom, signifie faire un disque qui vous plombe (ou non, d’ailleurs) une carrière où la musique n’avait a priori pas lieu de citer. En gros, un animateur ou un acteur qui fait un bide en se mettant à la chanson.

– De la très grande qualité, grandiose, du grand art, magnifique, sublissime, énorme : Ouille ! Attention aux tympans ! Éloignez les enfants et le chat ! ça va faire mal.  🙁

– Tandem : Variation kitsch sur un même thème. Enchaînement de deux morceaux d’époques et/ou de styles différents, mais évoquant le même sujet, et possédant une filiation évidente.

– Alibi Jokari: Joker utilisé lorsque aucune info n’a été trouvée à propos d’un interprète. Histoire d’en parler quand même, nous sortons alors de notre manche l’anecdote suivante : « C’est un(e) très bon(ne) joueur(se) de Jokari. Une fois on a joué ensemble, et j’ai perdu ». Seul le score donné change selon l’artiste…

– Chanson aspirine : Titre dont la violence de certains sons (instrumentaux ou vocaux) peut provoquer de sérieux maux de tête dès les premières secondes. Ceci peut être très brutal. A consommer donc avec énormément de modération, sous peine de séquelles irréversibles.

– Claude Cellerisme par le Professeur : (appelée encore « narcissistite aigüe ») : Maladie vénale où l’impatient, à un moment de sa vie, croit qu’il est Jacques BREL.
L’incubation peut prendre des années, mais la période de durée de maladie
s’étend de 20 minutes (un 45 tours, 4 titres) à 74 minutes (un
compact-disque). Elle n’est pas mortelle même si aucun traitement
médicamenteux n’est efficace. Un séjour en maison de repos  éventuellement peut être bénéfique pour prévenir une rechute. Plus particulièrement, la maison de repos « les
Raëliens » est spécialisée. Un séjour prolongé dans l’espace « MySpace », à
l’adresse suivante :  http://www.myspace.com/thegodlikegeniusofscottwalker, outre l’information capitale transmise dans le titre (« Dieu aime le génie de Scott Walker« ) peut donner quelques résultats, grâce à différentes activités artistiques : faire chanter Ute Lamper (ayant migrée vers ce même espace depuis qu’Art Mengo ne lui parle plus d’amour), composer de la musique expérimentale en plaquant sa voix par-dessus, etc…

– Imithommage : Première phase pouvant amener au Claude Cellerisme. Consiste à réaliser une copie imparfaite d’une oeuvre ou d’un artiste au sens large, et faire passer cette imitation plus ou moins plagiaire sur le compte de l' »hommage » à l’original. Très répandue dans le kitsch musical, cette tradition artistique, en son temps développée par d’illustres auteurs comme Molière, est aujourd’hui perpétrée par des artisans comme Arthur, et autres Patrick Poivre d’Arvor.

– Chanson Friandise : Telles les madeleines de Proust, des chansons kitsch qui font plaisir, et rappellent des souvenirs, réveillant le petit enfant qui se cache en chacun de nous… Placées  en fin d’émission (en guise d’ultime dessert), elles possèdent parfois, cependant, plusieurs couches, comme le « Dabitchou » roulé sous les aisselles du « Père Noël est une ordure » !

– Papillon de nuit : Espèce musicale pas forcément nocturne, que l’on trouve à toute époque : celles et ceux qui ont été dans l’ombre des plus grands (en tant que musicien, choriste, auteur, producteur…). Un jour, ils ont voulu être eux-mêmes dans la lumière…quitte à se brûler, pour le plus grand plaisir de nos oreilles !

DédiKITSCH : Nouvelle rubrique dans notre Kitschenette, elle illustre à merveille les messages que s’adressent entre eux nos auditeurs et nos kitschonautes… Ils nous envoient leur message, et ils découvrent en direct leur « bande originale » !

Lifting raté : Tentative de reprise d’un « classique » de la chanson, histoire de la remettre au goût du jour et de lui donner un « coup de jeune »… Sauf que c’est la reprise elle-même qui, à l’arrivée, se prend un sérieux coup de vieux ! Et qui devrait passer une nouvelle fois sous le bistouri…

– Double axel : Enchaînement verbal, dans une chanson, de deux jeux de mots osés, voire tirés par les cheveux jusqu’à arracher le scalp ! Une prouesse saluée par une très belle note des juges, technique mais aussi artistique…

– VidéoKITSCH : Un souvenir en sons et en images ! Retrouvez en vidéo sur www.kitschetnet.fr une émission, une série, une pub ou un film culte, et (re)découvrez au début de notre émission toute l’histoire, les anecdotes et bien sûr le générique !